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PrÉSentation

  • : Franck Fiszel
  • : A quoi bon accumuler des expériences commerciales et managériales, si ce n'est pour les partager (avec humour)?
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Bonjour à tous !
9 août 2016 2 09 /08 /août /2016 19:27

Quand, il y a 10 ans (!!) ce blog a démarré, mes sujets de préoccupation étaient totalement orientés business : mieux vendre, mieux manager, trouver et dynamiser les bons commerciaux; réveiller les patrons; développer les réseaux physiques; commencer (!) à s'intéresser aux réseaux dits sociaux.

Puis, avouons le, une certaine lassitude, l'impression de répéter encore et encore les "conseils éclairés", ont réduit ce blog à zéro!.

N'avais je pas eu, entre autres, le toupet d'intituler l'une de mes chroniques "Tout le monde n'a pas chance d'avoir rencontré des problèmes!". Quelle suffisance!

Alors qu'avec l'expérience (vous vous souvenez, à 15 ans, on pensait qu'adultes, on comprendrait tant de choses?), nous nous approchons de la fameuse chanson de Jean Gabin, "Maintenant, je sais"!

Soyons clairs : jamais nous n'aurons (en tous les cas pas moi) anticipé que les problèmes sociétaux, depuis le vivre ensemble, en pleine déconfiture, jusqu'aux défis liés à la sécurité, au terrorisme n'importe où n'importe quand; à l'éducation déficiente de la jeunesse; au clientélisme des politiques (je viens de terminer le remarquable essai de Céline Pina, "Silence Coupable" et suis encore troublé), tous ces thèmes sont devenus incontournables également dans le quotidien des chefs d’entreprises.

Participez à une rencontre réseau business, lisez le fil Twitter ou Linkedin de vos contacts, et vous constaterez cette dérive persistante. Ainsi l'un de mes mentors préférés, Michael Aguilar, délaisse de plus en plus son humour proverbial pour des messages perplexes.

Comment donner à ses affaires, à ses collaborateurs, à ses clients le dynamisme nécessaire, la motivation indispensables, quand on est obnubilé par des enjeux autres? Même si tout cela est diffus, difficile de s'en dépêtrer.

Nous avons connu précédemment des périodes où la France était "morose", "inquiète", ou "pessimiste". Nous voilà entrés dans une phase "angoissée".

La French Tech cartonne ; nos champions internationaux, CAC 40 d’entreprises vieillissantes mais robustes, voient leurs bénéfices augmenter; nos épatantes start ups se distinguent partout, ... et nous déprimons!

Les enjeux économiques n'occupent presque plus le devant de la scène, et les différents candidats (à la future élection qui va à nouveau paralyser la France pendant les 9 prochains mois) toutes orientations confondues sont "sécurity centric". Plus un mot sur les autres défis, écologiques, sociaux (hormis en provenance de la CGT....mais bon!), moraux, etc...Vous souvenez vous encore que tant en France qu'aux USA, l'élection se faisait sur "it's the economic, idiot!"?

Alors, que faire? Céder à la panique ambiante? En armant chaque citoyen, ou en répondant avec des fleurs et de l'amour?Je n'ai ni la compétence, ni évidemment la réponse à ces interrogations existentielles.

Mais pour mes amis entrepreneurs, je vais tâcher, modestement, der reprendre la plume, et apporter à nouveau des réflexions sur le business, et plus spécifiquement la vente, mon domaine de prédilection. Qui a tellement évolué ces dernières années, que je suis en train de reprendre, en les adaptant, pas mal de mes fondamentaux, et certitudes.

Alors retour à l'économie, au concret, au business. Il est vrai que depuis longtemps je n'attendais rien des politiques. Ils m'ont pourtant déçu....

A suivre donc

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 18:38

C'est l'été, l'autre occasion des bonnes résolutions, et l'opportunité d'implémenter de bonnes habitudes.

Ma résolution perso : écrire BEAUCOUP plus régulièrement. Celle que je recommande  : relancer clients, prospects, propales. Vous l'avez certainement remarqué, en été, nous sommes plus décontractés, plus bronzés, plus reposés. C'est le moment de prendre des RV, avec ceux qui ne sont pas encore partis, ou qui sont déjà revenus. Et si certains ne répondent pas, on continuera début septembre. Le tout étant de sortir du constat, pour AGIR!

Première approche : la Prospection (ça y est, les gros mots sont lâchés!) 

 

Chefs d’entreprises : Allez chercher vos clients !

 

Assez d’hésitations superflues ou de prétextes fumeux ! Laissez ces pertes de temps à ceux d’entre vos confrères qui nagent dans les constats négatifs.

Vous êtes en quête de raisons pour ne pas prospecter ? Ne vous cassez plus la tête, je vais vous aider à trouver les excuses les plus appropriées. Il vous restera à sélectionner celle qui vous convient pour justifier, une fois de plus, et "à cause de la crise" votre procrastination, et cette affirmation souvent répétée « ça ne vaut pas la peine, ce n’est pas le bon moment »  :

  • Difficile de cibler la bonne entreprise, de trouver le bon interlocuteur
  • Quand j’ai un nom, impossible de l’avoir en ligne
  • Ils sont trop sollicités
  • Les délais de décision des acheteurs sont de plus en plus élastiques
  • Mes concurrents cassent les prix pour acheter le marché
  • Mes clients achètent de + en + par internet
  • Les prospects ne s’intéressent qu’au prix
  • Pas maintenant car on subit : les vacances de février, du mois d' août, de Pâques, les ponts, les grèves, les élections, la conjoncture économique, la grippe aviaire, les déraillements…. (barrer les mentions inutiles)

ET ALORS ? Car au-delà du fait que cette situation apparemment difficile vous rend encore plus légitime, utilisez cette énergie que vous gaspillez en excuses pour encore plus prospecter. C’est votre survie. Des chiffres simples ?

20 appels par jour, vous permettent en moyenne de toucher 10 interlocuteurs (si, si, avec un minimum de formation, c’est jouable), et "d’arracher" 1 RV. A 5 RV par semaine, si vous êtes un tant soit peu efficace, vous prenez 1 commande. Ce qui entraîne, pour peu que systématiquement vous suiviez ce plan, une cinquantaine de nouveaux clients par an, qu’il restera à votre entreprise de fidéliser. A condition de consacrer CHAQUE JOUR une bonne heure à la Prospection. C’est Mathématique !

Maintenant si le fait de prendre le téléphone pour appeler vous paralyse, appuyez vous, concrètement, sur des réseaux business actifs, dans lesquels, pour que cela fonctionne, une autre forme d’investissement temps, complémentaire,  sera nécessaire.

 

CQFD ? N’oubliez pas que le seul endroit où succès vient avant travail, c’est dans le dictionnaire !

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 15:22

Bref, après une longue absence, et si on parlait management

 

Manager, c’est facile, paraît il ! Il suffit (sic) d’avoir des compétences gestionnaires, financières, commerciales, connaître bien ses produits et services, ses fournisseurs et ses principaux clients, et sélectionner les collaborateurs les plus aptes à partager notre vision.

C’est là que cela se gâte ! Les ressources les plus importantes à notre disposition (hormis notre temps) sont bien nos équipes. Et qui dit équipe signifie plutôt amalgame d’individus, aux histoires, cultures, ambitions, capacités ou opportunités différentes. Chacun d’entre eux a son propre rythme, sa propre compréhension ou interprétation de ses priorités, sa propre ténacité, et nous devons jongler avec tous ces éléments, trouver l’équilibre idéal qui les rendra aussi efficaces que souhaité, tout en renforçant fidélité, implication et performances.

 Bien sûr, l’une des approches les plus souvent constatées est celle du robot ;  nous en connaissons d’ailleurs pas mal avec ce profil : « Je donne les instructions, ils exécutent, et s’ils ne sont pas satisfaits, à eux d’aller voir ailleurs ». Ni temps ni envie pour les états d’âme, uniquement des faits, des chiffres, et la machine est en marche. Avantage clair : pas de gaspillage d’énergie. Risque tout aussi clair : s’entourer de clones ou de drones,  en brimant toute initiative personnelle. Comportement qui peut avoir sa logique dans des activités à faible valeur ajoutée, plus rare en théorie dans les sociétés de service. Pourtant beaucoup de responsables croient encore aujourd’hui qu’il suffit de salaires et primes pour garder la motivation de leurs équipes !

A l’opposé, nous pouvons nous comporter en nounou. En bichonnant nos meilleurs éléments, en les couvant, en les protégeant de toute agression externe, nous allons les conforter et les aider à s’épanouir. Si cette approche favorise la fidélité de certains, elle est suffisamment castratrice pour rendre nos collaborateurs incapables de se débrouiller seuls. Et une société composée majoritairement de « Tanguy » risque de se renfermer sur elle-même. Le boss paternaliste se plaint en général de se sentir trop indispensable, même dans les actes les plus quotidiens. Qu’il prenne un miroir pour découvrir le coupable de cet état de fait !

Bien sûr, l’idéal est le patron « psy », qui, en fonction de sa personnalité,  adapte son comportement aux nécessités à la fois du moment et de la situation,  aux impératifs économiques et aux spécificités de chacun de ses collaborateurs. Pour cela il faudrait une formation de psychologue, et surtout le temps et l’envie de le devenir. Généralement le genre de vœu pieux que  l’on prend en tant qu’employé, en imaginant comment on se comportera en devenant patron. Bref, avant d’être confronté aux réalités quotidiennes. Continuons donc tous à rêver, à ce manager suffisamment souple et  humain pour s’intéresser à chacun, et assez opiniâtre et visionnaire pour anticiper les changements et imposer ses principes. Où est il, cet « importateur d’angoisses et exportateur d’énergies ? ». Ecrivez moi vite, si vous l’avez rencontré (ou pensez l’être vous même !). Nous entamerons le dialogue.

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 01:01

 

 

Bon, au départ  un simple dérapage verbal: j’ai eu l’imprudence de m’adresser à une équipe de  vendeurs, pour fustiger certains de leurs manquements, en commençant par « Messieurs les commerciaux ». Une jeune femme m’a interpellé immédiatement,  offusquée  par ce machisme déplacé. Mea Culpa sincère d’abord, de quelqu’un qui a toujours favorisé «(et c’est réprouvable !) l’embauche féminine dans les postes de vente !

Mais mon lapsus, supposé être révélateur, m’a amené à réfléchir un peu sur la position et la réussite des femmes et des hommes au sein de la fonction commerciale. En bref, a-t-on le droit de faire la différence, et si oui, (prenons des risques) dans quelle direction ?

J’ai pour coutume de mettre en avant les 3 qualités indispensables dans cette difficile profession (car c’est un métier) : Vouloir Vendre, Ecouter pour Entendre, Persévérer avec Pugnacité (il m’a même été reproché d’être basique, ce qui est un compliment pour qui prône le retour aux fondamentaux).

Cela étant dit, et ayant eu la chance d’encadrer des équipes nombreuses et variées de vendeurs, j’ai  tenté, faisant appel à mes notes et ma mémoire, de recenser les noms des meilleurs commerciaux avec lesquels j’ai eu la chance de travailler. Ceux là même qui ont, ou avaient, cette « Niaque » leur permettant de contourner les obstacles les plus élevés, et de convaincre les plus réticents.

 Voilà, avec les prénoms seulement, mon hit parade personnel : Odile, Jihane, Aurélia, Leila, Raphaëlle, Louisa, Jenny, Valérie, Amina, Céline, Hélène, Zina, Sandrine, Joëlle, Aicha, Cathy, Virginie... Certaines se reconnaîtront, vous en identifierez certaines autres,

 

Troublant  et provocateur ? Du sexisme à l’envers, une coïncidence, un défi, ou les premiers symptômes d’un Alzheimer précoce ?

Réfléchissons un peu. Et écartons d’improbables différences génétiques. Surtout que  mes métiers précédents, le bâtiment et  les « TIC »,  sont masculins par tradition. Or maintenant que le téléphone sonne moins, que le fait d’avoir un bon produit ou service est loin d’être suffisant, les vrais commerciaux ont leur mot à dire, enfin. Et en analysant les 3 qualités commerciales facteurs de succès, voilà ma révélation :

  • Volonté de vendre, une femme doit bien plus l’avoir, pour s’imposer dans ce monde d’hommes. Elle doit prouver sans cesse, toujours être meilleure (comme disait Sacha Guitry : " j’accepterai de dire que les femmes nous sont supérieures quand elles cesseront de vouloir être nos égales ! "
  • Ecoute active, caractéristique si féminine, qui cumule sentiment maternel, curiosité et capacité de concentration indéniable, permettant de se focaliser sur l’objectif à atteindre (avec cette faculté crispante de pouvoir réaliser 2 tâches à la fois).
  • Persévérance, car grâce à son  pragmatisme, la commerciale ne se détourne pas de son but et ne se laisse ni distraire ni démotiver. En libérant plus facilement ses sentiments, une femme surmontera une faiblesse apparente pour ne jamais rompre, telle le roseau, au contraire du mâle, solide comme un chêne, et pourtant qui se démoralise et se brise à la moindre contradiction !

Exagération ? Subjectivité ? Sensibilité au charme ? Probablement un peu des 3. Quoique !

 A propos, où sont les hommes ? Message personnel à vous, Mesdames les recruteurs ( ?), donnez aussi de temps en temps sa chance à un commercial mâle, peut être a-t-il des gènes féminins qui lui permettront d’être performant malgré tout…

 

 

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 18:53
Avec un peu de recul (comme dirait Guy Marchand, "j'ai décidé de vieillir, c'est le seul moyen de rester en vie!"), la majorité des métiers usités aujourd'hui nécessitent une formation ou un diplôme préalable. Qui ferait appel à un avocat, un expert comptable, un coiffeur, un plombier ou un kiné qui n'aurait pas les certifications nécessaires?
En revanche, il reste 3 fonctions,  courantes et récurrentes, que beaucoup exercent très souvent sans la moindre préparation :
Vendeur, manager et ... parent!
Ainsi, sans hypocrisie, combien de fois avez-vous regretté l'incivisme, le décalage avec vos valeurs, les comportements insupportables de ces "mal-élevés"? Eh bien oui, une école des parents serait bien utile, sanctionnée par un permis donnant l'autorisation de gérer sa propre progéniture. Non?
 Avant de déterminer qui pourrait décerner ce document (vaste débat en perspective), et de passer pour le vieux râleur de service, je préfère me pencher sur les 2 autres métiers souvent vierges de formation
Vendeur! "tiens, toi qui ne sais pas quoi faire, voilà mes produits, ce qu'ils contiennent, ou mes services, en quoi ils consistent, va les vendre"Il se débrouillera bien avec les Pages Jaunes (pub non payée et non méritée, tant qu'à faire je recommande : www.cote-infos.com ).
Et le pire, c'est qu'avec ce genre de mise en condition, certains y arrivent. Mais quelle perte d'énergie, de temps, et donc d'affaires.... On appelle cela l'expérience, mais avec une formation adéquate, notre "vendeur" pourrait parfois se révéler redoutable négociateur. D'ailleurs, tout collaborateur ayant un lien avec les clients et prospects de l'entreprise étant par essence "commercial", imaginez les conséquences positives sur les ventes et l'image de l'entreprise, si tous reçoivent enfin un "vernis" de relation clients. S'ils avaient tous intégré que s'intéresser à ses clients les écouter,  est la clé de voûte de la réussite d'une entreprise!
Quant à manager! Le nombre de commerciaux performants que j'ai croisés, et à qui l'on a dit : puisque tu es bon, tu n'as qu'à encadrer tes collègues et les rendre aussi bons que toi....Un chose est certaine : on va perdre son meilleur commercial! Mais a-t-on gagné un vrai patron capable de mettre en oeuvre les véritables préceptes du management, saura-t-il  recruter (les bons!), former (y compris à la vente), motiver ( l'argent ne suffit pas); et contrôler (car "yaka" n'est pas une formule magique pour encadrer des équipes!)?
La perspective positive dans tout cela est qu'il reste pas mal de boulot pour des entreprises comme Coach Europ. Et qu'avant de  concevoir l'Université de l'Education Parentale, il reste les 90% de commerciaux, et les 95% de managers en fonction, qui n'ont pas eu de formation adéquate, à prendre en mains et à rendre performants
Et "si vous pensez que l'éducation ne sert à rien, essayez l'ignorance"
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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 15:47

Enfin, on y arrive. Pas seulement à ce blog. On m’avait pourtant bien prévenu : si tu n’écris pas au moins toutes les semaines, ton blog est inexistant ! Alors, tous les trimestres !! Inutile de consulter les statistiques, elles seraient (sont) déprimantes

Bref, pourquoi me flageller en me concentrant sur ce qui manque, alors que voilà, le blog « vit »

Surtout qu’annoncer de bonnes nouvelles n’arrive pas si fréquemment. Vous avez remarqué ? Pour ceux qui ont la gentillesse, ou la patience, de suivre un peu Coach Europ ces dernières années, je n’ai jamais caché avoir rencontré des « incertitudes » (c’est délicat, dit ainsi !) sur l’avenir de l’entreprise. C’est même détaillé dans mes réflexions du 9/07/2008. Avant la crise ! Ce que l’on appelle être précurseur. Voilà pourquoi, probablement, les actions de correction entreprises ont enfin donné des résultats. Et m’auront permis de passer d’une situation très négative à une situation positive et encourageante (Sébastien et Magali, bravo!)

Cela fera un « 7 d’or », mais j’en profite pour remercier tous ceux qui ne m’ont pas lâché, et ils sont nombreux. D’abord ma banque, le CIC, qui ne m’a jamais mis de pression. Puis mes réseaux, qui ont vraiment suivi et soutenu : de Buzzness95  (quel excellent groupe) et Marc-William, le héraut de BNI, à Cap Avenir Réseau, du WIFI Club, avec à sa tête Hélène Véal  à Hic et Nunc, et Barbara Ouvrard, la meilleure agence RP de Paris. Si vous ne me croyez pas, allez me voir sur Action Commerciale , ou dans «  Management » de Novembre 2009, en attendant le site de Capital en Décembre…

Puisqu’on en est à cette visibilité si indispensable, merci à ceux qui m’ont noté sur les 2 vidéos de TIVIPRO ; il n’est d’ailleurs pas trop tard pour continuer à visionner ces quelques rapides conseils :
comment négocier son prix ;  comment s’appuyer sur ses réseaux ; voire pour les noter aussi

Sans les quelques orages rencontrés, jamais je n’aurais eu cette opportunité de m’appuyer sur des gens bien, de me remettre en cause, et surtout de me rendre compte que ce qui m’arrivait, aussi bien favorable  qu’inquiétant, était de mon entière responsabilité. Lorsqu’on a compris cela (et c’est tellement plus facile d’accuser les autres, la conjoncture, les institutionnels, les impôts, le RSI, la CIPAV, l’URSSAF, …), et qu’on a compris aussi qu’on n’est ni isolé, ni paria, c’est juste une question de temps. Et de patience (surtout pour la famille proche !!)

En attendant la suite des aventures, allez donc vite écouter de la nouvelle-bonne-musique ; il s’appelle Dorion ; bien entendu je ne suis pas objectif, mais dans un ou deux ans, vous pourrez dire : « je l’ai entendu à ses débuts, et j’ai bien identifié un formidable potentiel »

Quant à la date du prochain réseau au Pranzo, elle sera confirmée très vite. Peut être le 16, ou le 23, voire ailleurs ! A suivre…

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 00:17
ALPHABUZZ H1N1

A  Annulations, Assez, Attention (voir C puis D)
B  Business perdu (demandez aux traiteurs, ...)
C Crise, continuation d'activité, Canicule (plus jamais ça, d'où D)
D Dépression, Délires parano
E Experts (y croire sans les croire!), Ecoles et Entreprises (voir F)
F Fermetures, Flu (pas très artistique), Fièvre
G Grippe aviaire, porcine, mexicaine, A, espagnole,
H Hydro alcoolisé, H1N1, Hygiène (voir N)
I Irrationnel, Influenza, Infogrippe (y a vraiment un site comme ça!)
J Juteux (pour labos) Journaux (voir "juteux")
K K€ perdus (voir P), Kisses (no more en entreprise)
L Labos (voir J), Lavage
M Masques, Mains (les laver, pas les serrer)
N Nettoyage (voir W)
O Oh secours (voir D et P)
P Précaution, Prévention, Pandemie, Panique, Peur, Paralysie
Q Qui veut gagner des millions (voir J, L, ...)
R Risque 0, Relenza, Rassemblements interdits
S Silence, Symptomes, Sang contaminé (voir A, C)
T Tamiflu, Télétravail, Toux
U Urticaire, conséquence inattendue du catastrophisme ambiant (réflexion perso!)
V Vaccins, Virus,
W WC (on se lave enfin les mains en sortant!)
Z Zéro, nom du risque qui n'existe pas 
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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 16:27
Qui mieux que les nouveaux  "auto entrepreneurs" pour ressentir les difficultés liées à la fois au changement de statut, d'activité, aux affres de la recherche de clients, aux enjeux de la gestion aministrative, et tout cela dans une très probable grande solitude?
En juin dernier, sous l'impulsion de Place des Réseaux, le meilleur spécialiste en France du "networking" business, la 1ère Université des Auto Entrepreneurs a eu lieu à La Défense. Avec des sessions d'1 heure, et une belle salle de 250 places toujours remplie pendant 2 jours.
Cela fait longtemps que je forme des managers et des commerciaux, mais jamais je n'ai vu autant de prises de notes, entendu autant de questions, et disons le, rencontré autant d'enthousiasme (de "en theos", en grec, avoir Dieu en soi!!)
Les thématiques, pragmatiques, tournaient toutes autour de réflexions basiques : quoi faire, comment bien le faire, sur qui s'appuyer. Le mot "crise" n'a été que peu utilisé, en revanche la notion de réseau  a été le fil conducteur indéniable de l'événement. Sous toutes les formes : comment s'informer, se former, communiquer, se faire connaître, se différencier, se vendre, gérer, optimiser, réussir, ... Impossible ou presque tout seul!
Le succès passe par les réseaux, physiques ou virtuels. Et de Viadeo aux DCF , de Linkedin au Medef et à la CGPME, de 6nergies à BNI, de Plaxo à Cap Avenir Réseau, de Xing  au CJD, toutes les pistes sont bonnes à explorer, à condition d'agir d'abord, pour trouver le réseau qui nous convient (conseil perso : le réseau limité aux membres de ma profession n'est pas suffisant, même si utile!)
Voilà quelques liens intéressants sur cette Université, (bientôt en province d'ailleurs) même s'ils mettent un peu en parenthèse ma modestie
www.entrepreneurwebtv.fr/?wtv=319
site de L’Entreprise.com

Et à propos, je lance un appel à tous (!!) mes lecteurs assidus et à leur créativité pour trouver une nouvelle expression. Personnellement je n'apprécie pas trop le terme "réseautage", assez incongru, et ne reflétant pas la notion de boulot bien explicite dans l'anglais "networking". Aussi, si quelqu'un avait une idée pour exprimer à la fois cette notion de "filet", "maille", "interdépendance", d'un côté, jointe à celle d'"action", de "performance", de "réussite", tout cela en français bien entendu...
Le gagnant de ce concours informel sera propulsé en haut de ma considération, et cela devrait en attirer plus d'un!
Bonnes vacances et RV le 27/07 au Pranzo pour ceux qui veulent "networker" en été aussi
N'oubliez pas : certains disent qu'ils peuvent, d'autres qu'ils ne peuvent pas; ils ont en général tous raison
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 17:05
De mémoire, c'est en 1986 que Philippe Bloch, à l'époque encore avec son compère Hababou, a écrit "Service Compris". Le futur fondateur, et exclu,  de Columbus Café, intervenant dorénavant pour "l'Entreprise" et "BFM" pointait déjà  le retard inquiétant pris par certaines entreprises dans la sensibilisation de leurs salariés (et managers) à la notion de service. Philippe Bloch pourrait publier, en rafraîchissant les exemples, ce même ouvrage en 2009. Si elle n'était ridicule, on pourrait même trouver cette constance rassurante!
Car au delà des sentences définitives et attendues("le service, c'est plus ce que c'était"; "de nos jours, c'est chacun pour soi" et autres balivernes) concrètement que faisons nous pour transformer ce mot, service, en concept concret?
Les exemples me viennent toujours des USA, capables du meilleur comme du pire. Même si dans le pire ils trouvent souvent les solutions et l'énergie pour redevenir les meilleurs. On a vu ces derniers de la classe en écologie, menant maintenant le combat durable comme s'ils l'avaient inventé. On les verra, j'en suis certain, quand il s'agira de concevoir un ordre financier acceptable, pragmatique et utile, car les créateurs de Ponzi et Madoff sauront inverser la machine bien plus vite que n'importe qui
Et dans la notion de services, ils ont pris tant d'avance qu'il nous faudra, oui nous les français, une illusoire remise en cause afin de nous mettre au diapason.
J'en veux comme exemple la situation si courante, et pourtant si exemplaire, de nos liens avec les personnels dans la restauration. Le pays "number one " au monde dans l'accueil touristique ferait bien de songer à former mieux à la convivialité et au service ses fantassins en contact quotidien avec tant de clients. Un exemple? Essayez, dans n'importe quel "boui boui" états unien, de demander du spécifique, une exception,   un changement de légume ou de couleur de glace, et vous aurez la seule réponse qui existe là bas : "Sure" (pas besoin de parler anglais!)
L'une de mes clientes est allée il y a quelques jours dans l'un de ces lieux somptueusement snobs et chers, tout près de l'Opéra, avec quelques partenaires. Comme ils servaient les vins au verre (au prix d'une grande bouteille, certes, mais bon), et que 19h est l'heure de l'apéro, elle demanda au serveur un verre de vin liquoreux.
Elle a eu droit à un speech interminable, détaillant que comme il n'y a pas beaucoup de demandes, ce cépage n'est pas servi à l'unité; et devant sa mine surprise, le "service man" (je rigole!) lui a précisé : "comme vous n'avez pas l'air de saisir(!), je vous envoie le sommelier afin qu'il vous explique". Ce dernier est donc venu commenter les propos de son collègue, puisqu'il faut bien comprendre que des endroits de luxe comme celui ci ont des impératifs de rentabilité à respecter, et que la baisse de la fréquentation oblige à prendre des décisions parfois impopulaires. Bref, au lieu de chercher une solution, il a raconté sa vie et ses soucis!
Pour rappel, lorsqu'on va dans ce genre d'endroit, et qu'on est prêts à en payer le prix, c'est rarement pour se concentrer sur les problèmes des autres!
Cela paraîtra anecdotique à certains, mais pour moi cela est LE révélateur de l'état d'esprit contre lequel je me bats en toutes circonstances, et surtout en ce moment. Si on se concentre sur les problèmes, on ne voit qu'eux. Alors qu'en se focalisant sur les opportunités et solutions, on se présente comme un véritable support, une aide, un soutien
D'ailleurs au bout du compte, car il n'est pas idiot, juste sous influence, le sommelier a apporté son vin à ma cliente (malheureusement l'effet négatif perdure, la preuve!).
Un jeune artiste à qui je demandais récemment comment il faisait pour s'en sortir, dans une activité aussi incertaine qu'irrégulière, et dans des périodes aussi tendues, m'a répondu : "si je me concentre sur toutes les raisons que j'ai de ne pas faire, je vais rester tétanisé, et devenir inactif. Donc je préfère rechercher toutes les occasions d'agir, de me battre et de me réjouir, les autres ne me servent à rien". Comme je le félicitais pour sa perspicacité si précoce et lui demandais de m'en dire plus sur ses projets, il m'a répondu : "je pars dans quelques semaines en Californie"
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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 22:10

A quelques heures de 2009, quelle drôle d'idée en effet. Mais comme tout le monde s'accorde à nous annoncer une "annus horribilis", faisons nous une raison. C'est d'ailleurs une ancienne manie prise loin dans mon enfance : parier que ça va mal se passer --> on gagne à tous les coups, soit le pari, soit une situation favorable

De toutes les façons, si vous espérez que je vais vous souhaiter une bonne année, c'est raté! En effet, quel manque de considération ce serait. Pourquoi une seule année? Et une seule bonne santé, quand vous êtes si nombreux? Bon, c'est peut être de la provoc', mais j'ai la même réaction lorsqu'on me souhaite de passer une bonne journée...(et après?...)

C'est vrai, je me rends compte que tous les ans cette période me rend songeur, mélancolique ou au moins sceptique (
http://www.coacheurop.com/news_voeux07.html ou http://www.franckfiszel.com/5-index.html).

Déjà que les premiers voeux sont arrivés hier!. De + en + tôt! Comme toujours sincères, mais envoyés, similaires et bien impersonnels, à toute la base! On va un peu attendre avant de répondre, éventuellement!

Allez, j'arrête de faire la morale, laissons cela aux aigris. Et pour répondre à JF, je ne donne de conseils qu'à ceux que j'aime bien.
Parlons vraiment de 2009. Ceux qui connaissent Coach Europ savent que la société est passée par un bouleversement complet en 2008. (les autres s 'en f... sûrement!)Un concept qui a permis d'accompagner 400 chefs d'entreprises vers un vrai développement commercial, une équipe soudée et volontaire, des perspectives encourageantes, et un écroulement au printemps (les malins diront "prévisible", mais comme disait Ionesco : "on ne peut prévoir les choses qu'après q'uelles soient arrivées!"
Soyons réalistes : si cela était arrivé maintenant, on ne s'en relevait pas. Donc la chance a été que nous subissions notre crise avant tout le monde. Et que nous avons pris les (bonnes?) mesures avant les plans de relance. Le business d'ailleurs est croissant, les clignotants au vert  - pâle, les clients fidèles (et leurs résultats en hausse, en partie grâce à des formations adéquates, du moins le disent ils).
Alors 2009 sera difficile pour certains? Si ce sont des TPE, qu'ils m'appellent, j'ai un peu (plus) d'expériences à communiquer, d'astuces à transmettre, de réflexions à échanger. Inutile de réinventer la roue!
Et si ce sont des PME importantes, qu'elles me contactent aussi, je me ferai un immense plaisir de donner à leurs équipes de vente et de management des pistes pour garder le moral, et le cap! Alors vive 2009, en attendant le boum de 2010
Et bonne(s) année(s) à tous, surtout à ceux qui lisent ces chroniques irrégulières

N'oubliez pas : Le pessimiste dit : "ça ne peut pas être pire", l'optimiste répond "si, si"

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